Projet personnel : devenir conservatrice-restauratrice d'oeuvres d'art (cagnotte Leetchi)
Une petite présentation de mon projet s'impose :
Tout part d'un rêve, certains à 12 ans veulent devenir cosmonaute, pilote d'avion, pompier, infirmièr(e), ... et d'autres, comme moi, veulent devenir restauratrice(eur) d'art.
Le jour où j'ai découvert l'existence de ce métier fabuleux, j'ai tout de suite senti qu'il était fait pour moi, qu'il était moi. Cela correspond à ma sensibilité, ma créativité, mon attrait pour l'art, pour l'histoire, les sciences.
Mon parcours s'est donc naturellement et consciencieusement orienté dans cette voie, en passant par un Baccalauréat Scientifique option Arts plastiques, puis une licence en Histoire de l'art et d'archéologie à Lyon suivie d'un master en Art, Histoire et Patrimoine à Nancy.
C'est lors de ces deux dernières années de master que j'ai réalisé une chose décisive pour la suite. En effet, ayant fait de nombreuses recherches dans des Archives Départementales ou des fonds anciens dans les bibliothèques pour mon sujet de mémoire, une chose m'a profondément touchée.
Tous ces documents anciens (voire même très anciens), qui sont encore là pour nous révéler des morceaux de l'Histoire, ont terriblement besoin d'être préservés.
Le papier, voilà ce que je veux étudier, ce que je veux pouvoir aider à traverser les âges, à rester compréhensibles et manipulables pour encore des siècles.
Mais en quoi consiste la conservation-restauration d'art ?
La conservation-restauration est une discipline qui a pour objectif la préservation des biens culturels. Il existe ainsi de nombreuses spécialités comme les arts graphiques, la peinture, la sculpture, les meubles, le textile, les livres, le métal, …
Le métier de conservateur-restaurateur consiste à proposer des conseils de conservation préventive, des solutions de traitements et de conditionnements d’un objet ou d’un monument, pour permettre sa sauvegarde, sa lisibilité et sa conservation dans le temps.
Cette intervention doit respecter l’objet dans toutes ses dimensions, à la fois culturelle, historique, esthétique, éthique et artistique. Il ne s’agit pas de « remettre l’objet à neuf », ce qui serait contraire au code déontologique et au respect des biens concernés, mais bien de prolonger sa durée de vie sans en altérer le sens.
Cela concerne tous les biens culturels, qui peuvent aussi bien appartenir à un individu, qu’à une famille, une collectivité territoriale, ou encore à la nation. Ceux-ci sont des objets patrimoniaux qui ont été choisis et transmis, comme héritage, dans un but de préservation pour les générations futures. Ce patrimoine peut être une oeuvre-d’art, un bien protégé (classé, inscrit, inventorié…) mais aussi ce qui échappe à ces régimes de protections et présentant une valeur sentimentale, esthétique, historique...
Le conservateur-restaurateur peut avoir différents rôles, le conseil, ou encore l’exécution et/ou la direction d’une intervention sur un bien culturel.
Il y a en général trois étapes, l’étude préalable (constat d’état, examen diagnostic, proposition de traitement), la réalisation du traitement et enfin la rédaction du rapport d’intervention, obligatoire pour laisser une trace des interventions réalisées pour une future restauration par exemple.
Mais alors quelles sont les types d'interventions possibles sur les oeuvres ?
Les interventions peuvent prendre diverses formes. Elles peuvent comprendre des mesures indirectes de conservation préventive (normes climatiques, prescriptions concernant l’éclairage, la manipulation, l’exposition, le stockage, le transport, etc.), des mesures curatives directes (stabilisation, nettoyage, désinfection, consolidation, etc.), des mesures esthétiques de restauration pour la lisibilité du bien (nettoyage, traitement des parties lacunaires, etc.).
Toutes ces interventions de conservation et de restauration doivent respecter l’authenticité des biens culturels, en préservant leurs matériaux d’origine et les traces de leur histoire. Cela doit permettre de préserver les messages esthétiques, historiques, spirituels,… dont les objets sont porteurs.
Après intervention, la documentation se compose de photographies et d’une partie rédigée concernant les actions entreprises et de leur raison d’être. Le rapport d’intervention ainsi constitué doit être donné au propriétaire du bien ou son représentant et doit être accessible.
Les maîtres mots lors d’une action de conservation et de restauration sont : respect de l’intégrité de l’œuvre et réversibilité des actes de conservation-restauration.
La spécialité qui m'intéresse :
La spécialité arts graphiques concerne toutes les œuvres sur support papier. Cela regroupe des dessins aux tracés secs comme le crayon graphite, la pierre noire, les crayons noirs et de couleur, les sanguines ou les fusains ; mais également des dessins aux tracés aqueux comme l’encre, l’aquarelle ou les gouaches. On peut aussi y inclure les écrits manuscrits (documents, lettres), les estampes de toutes techniques, les affiches, les pastels, les plans, les planches de bande dessinée, les paperolles, les modèles d’anatomique clastique en papier mâché.
Pourquoi j'ai besoin de votre aide et de votre soutien :
Après mon master d'histoire de l'art à Nancy je me suis lancée, oui enfin, dans la merveilleuse aventure et ce depuis septembre 2019.
Il existe peu de formation dans cette spécialité à travers le monde.
J'ai choisi l'Angleterre et sa fameuse formation au grade de master "Conservation of Fine Art - Paper specialism" à l'université de Newcastle, qui devrait se terminer pour moi en septembre 2021.
Pourquoi l'Angleterre et cette formation me direz-vous ?
Le point important pour commencer est qu'il me semble essentiel de maîtriser l'anglais dans ce domaine (que ce soit pour suivre l'actualité de la recherche ou pour pouvoir échanger avec des professionnels de diverses nationalités).
L'autre grand point est que cette formation très sélective (nous ne sommes que 7 étudiants dans cette spécialité cette année) est d'une très grande qualité et très intensive puisqu'elle fait en deux ans ce que beaucoup de formations de ce type font plutôt en 3 ans ou plus.
Cette formation de deux ans et ses stages professionnels vont me permettre d'acquérir toutes les connaissances et les techniques nécessaire pour être reconnue officiellement conservatrice d'art à son terme.
Cependant cette formation à un coût, très élevé, pour moi qui ai déjà dû faire un prêt étudiant et m'endetter à hauteur d'environ 8000€ (£7000) pour uniquement la première année, n'ayant accès à aucune bourse.
A la rentrée prochaine je devrai de nouveau payer environ 8000€ (£7000) de frais de scolarité pour la deuxième et dernière année. Aucune banque ne voudra plus me soutenir et j'ai tout juste suffisamment de quoi vivre dans ce pays.
Le don même le plus infime serait le bienvenu, pour éviter que mon rêve, longuement poursuivi et que je commence à peine à toucher du doigt, s'effondre, à seulement une année de sa réalisation.
Si vous voulez me soutenir dans mon projet, que vous soyez sensibles à ma démarche et/ou que vous aimiez l'art, l'histoire et souhaitiez participer à sa préservation, vous pouvez le faire ici en me permettant d'aller au bout de mon rêve.
Je vous remercie tous infiniment, rien que pour avoir eu le courage de me lire jusqu'au bout.
N'hésitez pas à envoyer un message, pour une question ou autre.
Ceux qui participeront à la cagnotte pourront, avec grand plaisir, figurer nominativement (s'ils le souhaitent, n'hésitez pas à m'écrire) dans les remerciements de mon mémoire.
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Une petite présentation de mon projet s'impose : Tout part d'un rêve, certains à 12 ans veulent devenir cosmonaute, pilote d'avion, pompier, infirmièr(e), ... et d'autres, comme moi, veulent de...
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