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Le blog de François MUNIER

Cousins généalogiques : Gérard Lignac (1928-2017)

17 Novembre 2019 , Rédigé par François MUNIER Publié dans #Généalogie familiale, #Lorraine

Capture d'écran. www.lasemaine.fr

Capture d'écran. www.lasemaine.fr

Ce cousin est plus proche que les cousins précédents évoqués.

Il a été un des protagonistes d'une saga journalistique et judiciaire locale.

En effet, son grand-père, Louis Michel, agriculteur, sénateur-maire de Tomblaine (Meurthe-et-Moselle), avait été un des actionnaires historiques de l'Est Républicain, le quotidien local.

Début de la saga, selon Le Monde :

En effet, durant l'été 1974, la famille Vilgrain, qui est l'un des principaux actionnaires de la S.A. l'Est républicain avec 21 % du capital, décide de vendre ses quelque cinquante mille actions. Plusieurs acheteurs se trouvent sur les rangs, dont la Société messine d'édition et d'impression qui édite à Metz le Républicain lorrain, quotidien concurrent de l'Est républicain en Lorraine. De ce fait, le conseil d'administration de la S.A. l'Est républicain, qui était encore présidé par M. Léon Chadé, s'oppose à la transaction. Le 7 octobre de la même année, un industriel lorrain, P.D.G., de la Grande Chaudronnerie lorraine, M. Charles Boileau, achète alors en son nom propre les actions Vilgrain. Mais, deux jours plus tard, avec l'accord du conseil d'administration de la S.A. l'Est républicain, M. Charles Boileau rétrocède ses actions à la Grande Chaudronnerie lorraine. C'est précisément ce que lui reprochent Gérard et Anne-Marie Lignac, qui considèrent qu'il y a eu infraction à l'article 16 de la loi de finances rectificative du 23 décembre 1964 selon lequel M. Charles Boileau aurait dû, lors de la seconde opération, passer par un agent de change.

Nancy. - Comme en 1974 lors de la première crise de l'Est Républicain, une intersyndicale regroupant toutes les catégories professionnelle vient de signer, en date du 18 novembre, un tract qui s'interroge sur le conflit aigu qui oppose actuellement les plus importants actionnaires du journal. Rappelons que, durant l'été 1974, la famille Vilgrain, qui était l'un des plus gros actionnaires de la S.A. l'Est républicain, avec 21 % du capital, avait décidé de vendre ses quelques cinquante mille actions.

Après plusieurs rebondissements, le 7 octobre de la même année, M. Charles Boileau, P.D.G. de la Grande Chaudronnerie lorraine, achetait en son nom propre les actions Vilgrain. Quelques mois après, à la faveur d'un conseil d'administration du journal, M. Boileau rétrocédait ses actions à la Grande Chaudronnerie lorraine. C'est précisément ce que lui reprochèrent le 26 juin 1980, devant la chambre civile du tribunal de grande instance de Nancy, deux anciens membres du conseil d'administration de l'Est républicain, M. Gérard et Mlle Anne-Marie Lignac, dont la famille possède environ 25 % des actions du journal. Considérant qu'il y avait eu infraction à l'article 16 de la loi de finances rectificative du 23 décembre 1964 selon lequel M. Charles Boileau aurait dû, lors de la seconde opération, passer par un agent de change (le Monde du 4 juillet 1980), ils demandaient l'annulation de la vente. Le tribunal de Nancy avait décidé, par la suite, de différer sa décision et de demander son avis au parquet. Or, malgré des rumeurs optimistes quant au bien-fondé de sa demande, la famille Lignac se désistait officiellement le 30 octobre 1981.

Charles Boileau était PDG de la SA Grande Chaudronnerie Lorraine (GCL) en tant que membre de l'indivision Pinchard (ancien maire de Nancy).

Il a été évincé de son poste par les autres membres de sa famille, qui lui reprochaient sa gestion, en 1979.

Charles Boileau a donc perdu son poste au CA de L'Est républicain, car il ne représentait plus la GCL.

A son tour, il demanda l'annulation de la rétrocession à la GCL des actions Vilgrain qu'il avait d'abord acquis à titre personnel.

Le "feuilleton" des actions de L'Est Républicain dura jusqu'en 1983.

Un ouvrage publié à l'occasion du centenaire donne de nombreux détails. Cette histoire ferait une excellente série télévisée.

 

Cousins généalogiques : Gérard Lignac (1928-2017)
Cousins généalogiques : Gérard Lignac (1928-2017)
Cousins généalogiques : Gérard Lignac (1928-2017)
Cousins généalogiques : Gérard Lignac (1928-2017)
Cousins généalogiques : Gérard Lignac (1928-2017)
Cousins généalogiques : Gérard Lignac (1928-2017)
Cousins généalogiques : Gérard Lignac (1928-2017)

Parlons un peu de Louis Michel :

A vingt-quatre ans, il prend à Tomblaine la direction d'une grande ferme que Charles Louis, son beau-père, vice-président de la société centrale d'agriculture, exploitait. Il fait de nombreux voyages d'études, en Angleterre et en Allemagne notamment. Ce qu'il voit, ce qu'il apprend, il le met rapidement en pratique. C'est un des premiers agriculteurs de France à se servir de l'électricité pour actionner les appareils et assurer l'éclairage des bâtiments agricoles. La laiterie moderne qu'il installe lui vaut de hautes récompenses dans les concours locaux ou nationaux. Il se révèle en tout comme un véritable précurseur, introduisant les techniques scientifiques tant en matière de culture que d'arboriculture ou d'élevage.

Cousins généalogiques : Gérard Lignac (1928-2017)
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